ROMAIN SLOCOMBE
Après l’URSS de Staline et les purges sanglantes du NKVD, Romain Slocombe raconte dans ses derniers romans , l’itinéraire d’un salaud ordinaire sous l’occupation.
Né en 1953, Romain Slocombe participe, après des études d’art, à l’aventure artistique du groupe Bazooka, notamment au tout début de celle du magazine Métal Hurlant (années 70), pour lequel il produit des œuvres naviguant entre bande dessinée et illustration. Ses thèmes de prédilection se focalisent rapidement autour du Japon et du roman policier.
En 2011, , il entre dans les meilleures ventes en librairie avec Monsieur le Commandant, un roman sous forme de lettre de dénonciation, où le personnage principal, pétainiste et antisémite tombe follement amoureux de sa belle-fille avant de demander à ce qu’elle soit déportée. «Le résultat est extraordinaire et fait de ce livre non seulement le meilleur de la collection mais, sans aucun doute, l’un des livres phares de l’année 2011.» François Busnel , l’Express.
Ne cherchez pas, c’est inutile, il n’y a pas, en France ni ailleurs, de rue Docteur Petiot. Pour savoir pourquoi, lire Sadorski chez le docteur Satan, dernier roman de Romain Slocombe, chez Laffont.
Septième tome d’une série, commencée en 2016 avec L’Affaire Léon Sadorski, saga infâme d’un flic des Renseignements généraux érotomane, violent et collabo. Avec ce nouveau roman, Romain Slocombe confronte son anti-héros à plus infâme que lui : le célèbre docteur Petiot. Véritable Landru de l’Occupation, Petiot, médecin-assassin de longue date, fut l’organisateur d’un réseau de fuite hors de France dont les membres accédaient non pas à la liberté, mais à une chambre à gaz installée par le “docteur Satan” dans son cabinet. Arrêté à l’issue d’une longue traque, jugé, condamné, Petiot est guillotiné le 25 mai 1946.